Vélo et slow travel à Kyoto : le tourisme autrement
Le vélo à Kyoto est plus qu’un simple moyen de transport. Il devient un lien avec la ville. La location est accessible dans de nombreux quartiers ; on peut donc parcourir librement temples, marchés, lieux historiques, et spots culturels. Parmi un panel de circuits guidés ou en autonomie, laissez-vous tenter par des bike tours thématiques (Kyoto spirituel, Kyoto gourmet, Kyoto alternatif…). A Kyoto, chaque excursion à vélo devient une porte d’entrée vers un aspect spécifique de la ville.
Certains parcours à vélo permettent d’atteindre des points de vue peu fréquentés : la colline de Yoshida, les hauteurs de Shogunzuka ou les berges du fleuve Kamo. Des panoramas qui valent les efforts de quelques coups de pédale supplémentaires.
Balade dans le Japon traditionnel
Le quartier d’Arashiyama, à l’ouest de la ville, reste l’un des plus propices à une balade zen à Kyoto. Enfourcher son vélo au petit matin permet de traverser la forêt de bambous dans le silence, de visiter le temple Tenryu-ji, classé au patrimoine mondial, ou de longer les berges calmes de la rivière Katsura. Le tout dans une lumière douce, typique du Kyoto hors des sentiers battus.
Bien que le vélo soit à pousser à l’intérieur, le marché Nishiki, surnommé “la cuisine de Kyoto”, est un incontournable. L’accès en deux roues y restant pratique, c’est l’occasion idéale de goûter des spécialités comme les yatsuhashi, les tsukemono (légumes fermentés) ou les brochettes de poulpe au wasabi.
Rejoindre les temples à vélo : entre spiritualité et silence
Kyoto abrite une trentaine de sites classés par l’UNESCO, souvent dispersés dans la ville : le vélo en facilite l’accès. Laissez-vous submerger par la puissance de Kinkaku-ji (le Pavillon d’Or), Ginkaku-ji (le Pavillon d’Argent), Ryoan-ji et Ninna-ji, autant de lieux où se mêlent esthétique et spiritualité.
Pédaler dans le quartier de Gion, c’est entrer dans une atmosphère unique, faite de maisons de thé, de lanternes rouges et de rues pavées. La balade continue naturellement vers Higashiyama, entre monts et temples : Kiyomizu-dera, Chion-in, et les rues de Sannenzaka et Ninenzaka.
Non loin de là, le Philosopher’s Path serpente doucement entre petits temples, boutiques de céramique et arbres en fleurs : un moment suspendu à savourer en solitaire ou en duo.
Kyoto : le zen au cœur de la culture
Au-delà des temples, Kyoto regorge d’activités culturelles accessibles en deux roues. Pourquoi ne pas faire une pause dans un atelier d’artisanat ? Calligraphie, teinture naturelle, céramique raku ou fabrication de wagashi (pâtisseries japonaises) permettent de repartir avec un souvenir fait main.
Autre option : assister à une démonstration de cérémonie du thé, parfois organisée dans des jardins ou des temples, et y arriver tranquillement à vélo. Pour les amateurs de scène, des spectacles de théâtre Nô ou Kabuki sont proposés dans des lieux accessibles à vélo, comme le Minami-za dans Gion.
Ici, les jardins zen sont nombreux. Profitez de Shisen-do, Murin-an ou du jardin du Heian-jingu, véritables havres de paix. Envie de nature ? Direction le parc impérial de Kyoto, vaste espace boisé parfait pour un pique-nique à l’ombre des pins.
Choisir le vélo, c’est adopter une activité écoresponsable à Kyoto. Le vélo est silencieux, discret et respecte l’esprit contemplatif de la ville. Découvrir Kyoto en exploration douce, c’est embrasser la ville dans sa totalité : ses traditions, ses contrastes, ses secrets. C’est l’aborder davantage en voyageur, plutôt qu’en touriste – en respectant son rythme, en s’ouvrant à son âme. Un tourisme qui réconcilie le corps, l’esprit… et le voyage.
Envie de calme ? N’attendez plus, trouvez la sérénité dans l’apaisement à Kyoto !
Le mot de notre travel designer
Kyoto est l’une des rares grandes villes japonaises à offrir un équilibre aussi parfait entre accessibilité, patrimoine et douceur de vivre. Contrairement à Tokyo ou Osaka, elle se découvre sans urgence, à un rythme qui épouse celui de ses habitants. Le vélo s’impose alors naturellement comme le meilleur moyen d’exploration. Il permet de relier les quartiers historiques, les temples majeurs, mais aussi des lieux plus confidentiels que les transports en commun ignorent souvent.
Le Japon est un pays très avancé technologiquement, mais étonnamment, le paiement en espèces reste courant, surtout dans les petits commerces et restaurants.
Prévoyez du cash : Retirez des yens dès votre arrivée dans un distributeur (souvent présents dans les 7-Eleven et les bureaux de poste).
Vérifiez votre carte bancaire : Toutes les cartes étrangères ne sont pas acceptées partout, privilégiez Visa ou Mastercard.
Pas de pourboire : Contrairement à d’autres pays, laisser un pourboire peut être mal perçu.
Pas de téléphone dans les transports : Les conversations au téléphone sont mal vues dans les trains et bus. Mettez votre portable en mode silencieux.
Ne pas manger en marchant : Il est mieux vu de manger sur place plutôt que dans la rue.
Achetez un Japan Rail Pass : Si vous voyagez entre plusieurs villes, c’est un excellent moyen d’économiser sur les trains Shinkansen.
Utilisez une carte IC (Suica, Pasmo, ICOCA) : Ces cartes prépayées permettent de payer facilement les transports en commun et même certains commerces.
Google Maps et Hyperdia : Deux applications essentielles pour optimiser vos trajets et vérifier les horaires des trains.
Petit plus : Louer un pocket WiFi ou acheter une carte SIM locale peut être très utile pour rester connecté en permanence !
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“La réalité est parfois plus forte encore
que la fiction, surtout au cœur des dunes du Sahara.”
